Relation parents-enfants / Education

Relation parents-enfants / Education

Cette page a pour but de donner un éclairage sur les divers comportements des enfants qui dérangent les parents ainsi que de proposer des ouvrages où sont présentées des ressources pour vivre moins de conflits, moins de cris, une vie de famille plus harmonieuse et des relations avec ses enfants moins stressantes et plus valorisantes. Les attitudes éducatives qui y conduisent ont été regroupées sous le termes d’éducation positive ou parentalité positive.

« Tous les parents renonceraient gaiement aux reproches, aux châtiments et aux menaces, si seulement ils savaient comment s’assurer que leurs bambins, leurs enfants ou leurs adolescents s’épanouissent et agissent de manière responsable, en l’absence de toutes ces mesures pénibles. »
« Notre but n’est pas d’accomplir l’impossible : éduquer des enfants qui n’encaisseront jamais de coup dur à leur image de soi. Cela n’existe pas et les protéger des expériences réelles ne fera que les affaiblir. Ils doivent plutôt grandir en étant capables d’affronter la réalité avec une robustesse affective et avec sagesse. Nous cherchons à établir avec eux une relation aimante, libérée de la peur, une relation qui autorise l’expression du spectre entier de l’émotion et qui laisse nos jeunes se sentir parfaitement sûrs de leur valeur. Cette valorisation étoffera à son tour l’assurance dont ils auront besoin pour se façonner une destinée fertile, destinée qui aura un impact positif autour d’eux. Jour après jour, encouragez chez votre enfant ce sentiment d’avoir une grande valeur en affirmant son identité, en votant « oui » à ses initiatives et en exprimant votre amour et votre considération avec sincérité. Assurez-vous qu’aucune attente ne barre la route, pour célébrer joyeusement votre enfant dans tout son être. »
Extraits de Éduquer ses enfants, s’éduquer soi-même de Naomi Aldort.

Les 4 ouvrages ci-dessus notés ♦♦♦ sont pour moi essentiels, la qualité de relation que propose Naomi Aldort (le 4ème) étant pour moi l’aboutissement.

Qu’est-ce qui se cache derrière les manifestations émotionnelles de mon enfant?
Deux ouvrages pour prendre conscience du sens d’une crise de rage, d’une opposition ou tout autre comportement qui me dérange chez mon enfant.

♦♦♦ J’ai tout essayé de Isabelle Filliozat, éd. JC Lattès
Opposition, pleurs et crises de rage : traverser sans dommage la période de 1 à 5 ans.

  • Donne des outils de communication
  • Explique les stades de développement du cerveau et les attentes auxquelles les enfants sont incapables de répondre
  • Indique les besoins des enfants liés à leur stade de développement

♦♦♦ Il me cherche de Isabelle Filliozat, éd. JC Lattès
Comprendre ce qui se passe dans son cerveau entre 6 et 11 ans

  • Donne des outils de communication
  • Explique les stades de développement du cerveau et de du psychisme entre 6 et 11 ans
  • Indique les besoins des enfants liés à leur stade de développement

Beaucoup de conflits sont dû rien qu’à notre manière de communiquer. Un ouvrage pour apprendre la vraie écoute, une manière de communiquer positive, sortir les enfants de leur rôle, faire des compliments non générateur de stress.

♦♦♦ Parler pour que les enfants écoutent, écouter pour que les enfants parlent de Adele Faber et Elaine Mazlish
Dans la même veine que Parents efficaces de Thomas Gordon (voir si dessous) mais écrit par deux mamans passant de la théorie à la pratique dans leur famille. Un livre qui décrit les habiletés, outils et phrases concrêtes permettant une vie de famille plus harmonieuse, en amenant le lecteur à la réflexion pour intégrer profondément pourquoi ces habiletés fonctionnent et pour permettre un changement d’attitude intérieure.
Il existe aussi des ateliers Faber et Mazlish dans la région. ⇒ ateliers parents

L’ouvrage suivant nous invite passer à l’étape suivante. Vivre la relation avec nos enfants dans un nouveau niveau de conscience. Cet ouvrage enseigne comment rester à tout moment dans une relation d’amour inconditionnel avec nos enfants. Ce qui permet d’abandonner non seulement les sanctions et les menaces, mais aussi tout reproche ou ton fâché ainsi que les méthodes plus douces, permettant de s’assurer de la coopération des enfants, mais qui implique encore cependant l’exercice sous-jacent du tout-pouvoir du parent sur l’enfant.

♦♦♦Eduquer ses enfants, s’éduquer soi même de Naomi Aldort édition Ariane
Beaucoup d’enseignements complémentaires et d’interviews sur son site ou youtube www.naomialdort.com

« Il ne s’agit pas ici de méthodes douces pour contrôler votre enfant, mais d’une manière d’être et de le comprendre pour qu’il puisse épanouir le meilleur de lui-même –non pas parce qu’il vous craint, mais parce qu’il le désire, de son plein gré. »

« La plupart des parents savent déjà comment se faire obéir en douceur ; ce que nous ignorons, c’est la manière de ne pas contrôler les enfants et de vivre avec eux dans la paix et la joie. Certes, nous connaissons les méthodes douces pour nous faire obéir : conséquences « naturelles », mises à l’écart consenties et « non punitives », requêtes de coopération, pots-de-vin et compliments. De cette façon, on arrive à l’obéissance, ladocilité et même la collaboration volontaire, parce que l’enfant se plie à notre volonté et s’il semble heureux de s’y plier, c’est qu’il cherche l’amour et sera soulagé de l’avoir mérité. De nos jours, les parents cherchent des méthodes d’éducation n’exigeant pas d’exercer une autorité, tout en pourvoyant des soins et une orientation, un sens. Dès lors, le rôle de ce livre n’est pas de vous enseigner à obtenir la collaboration à tout prix, mais plutôt de rendre possible la réalisation de soi –pour vous et votre enfant. Si la vie va dans son sens à lui, l’enfant autonome agira de manière productive simplement parce que c’est ainsi qu’il le souhaite. Ses comportements reposent sur la joie et sur l’amour ; ils ne sont pas motivés par la peur ou le besoin d’approbation. »

Extraits de Éduquer ses enfants, s’éduquer soi-même.

Beaucoup de réactions et de comportement de l’enfant sont dus à la perte de pouvoir personnel qu’il vit chaque jour. Le comprendre permet de lâcher les peurs de se faire dominer par son enfant pour se relationner à lui de manière positive et constructive. Voici un résumé des frustrations et du sentiment d’insécurité de l’enfant lié à sa perte de pouvoir personnel.

Par rapport aux sociétés ancestrales et aux peuples-racines où les enfants sont libres de découvrir leur environnement, s’occuper dehors à mille activités en suivant leur rythme, leur besoins de développement et leurs intérêts, les sociétés modernes n’offrent plus ce cadre aux enfants.

Dans nos sociétés modernes, les enfants sont coupés de leur pouvoir personnel (= libre arbitre et pouvoir sur leur propre vie) à maintes occasions:

  • horaires à respecter qui les concernent ou non ( école, moment du repas, un rendez-vous), activités qui ne les intéressent pas ( achats), s’adapter aux décisions des parents à propos du déroulement de la journée et des activités, se plier au rythme des parents, etc.
  • vivre des événements qui ne se passent pas comme ils l’auraient voulu: il n’y a plus de sirop, il fait mauvais temps et nous ne pouvons pas faire ce qui était prévu, on a oublié de prendre quelque chose et on ne peut pas aller le rechercher, mon frère ne veut pas jouer avec moi, etc…

La conséquence de cette perte de pouvoir personnel va se manifester de deux manières:

  1. manifestations de frustration comme une crise, de la mauvaise humeur, de l’opposition, des pleurs, etc.

Il est bon de ne pas blâmer la manifestation de ces émotions, ni de vouloir les faire cesser le plus vite possible. Car le but n’est pas que l’enfant croie qu’il n’a pas le droit d’avoir de l’émotion, ni que son émotion est dangereuse. Sinon, il en viendra à avoir peur de ses émotions où à les enfouir.

La meilleure réaction à avoir est de mettre des mots simples sur ce qui a déplu à l’enfant. On évoque avec bienveillance ce qu’il aurait voulu et ce qui s’est passé, sans parler d’émotion pour ne pas intruser la sphère privée de l’enfant: « Tu avais du plaisir à jouer dans le jardin et je t’ai demandé de rentrer car le dîner était prêt ». Cela permet à l’enfant, même si sa réaction émotionnelle ne s’arrête pas immédiatement, d’identifier quel processus interne lui a créé l’émotion.  Si le parent reste calme et confiant, cela rassure l’enfant qu’il est entendu et compris et qu’il a la force de digérer cette frustration. Peu à peu, il comprendra que ce n’est pas l’exterieur qui est responsable de son sentiment mais la façon dont il gère et interprète ce qui lui arrive.

L’idée est de ne plus effrayer l’enfant par notre réaction de blâme et de reproches. Bien sûr, si l’enfant met en danger lui ou les autres, on l’arrête physiquement mais sans colère.

Il est fort probable cependant que les diverses réactions de notre enfant nous bouleverse, nous fâche ou nous inquiète. Il est alors bon de faire un travail sur soi pour pouvoir passer de nos réactions impulsives envers notre enfant à un accompagnement constructif.  En maîtrisant nos réactions et en prenant conscience de nos peurs ou concepts … on peut passer à un mode de relation sans punition ou sanction, ni fâcherie dans la voix.

  1. actions pour récupérer leur pouvoir.

Si ces actions sont comprises et reçues positivement par le parent, elles vont se transformer en jeu thérapeutique. Par exemple: un pied sur la table. Si le parent réagit théâtralement en disant « oh non!!! Il y a encore un pied qui a réussit à monter sur la table!!!, etc. » l’enfant va rire, mettre l’autre pied sur la table, se délecter de l’air encore plus catastrophé du parent, l’autre enfant va faire de même, mais en 5 min ils arrêterons et auront compensé la perte de pouvoir personnel de la journée sans compter l’apport positif d’une bonne dose de rire et d’un lien complice avec le parent. Ils recommencerons sans doute pendant quelques jours puis arrêterons et inventerons un autre jeu thérapeutique.

L’idéal serait de prévenir le sentiment de perte de pouvoir personnel de l’enfant en agissant sur l’environnement et sur notre rapport à lui.

  • Créer un environnement sécure dans lequel l’enfant est libre d’agir en recevant le moins de stop possible.

Par exemple, nous pouvons appliquer le même principe de l’appartement sécurisé des tout petits, mais l’adaplter à l’âge de l’enfant. Par exemple, si je ne veux pas que mon enfant mange de la nourriture malsaine alors je n’en achète pas et je n’ai pas de bonbons. Cela évite de dire non. Je n’expose tout simplement pas mon enfant à ce que je ne trouve pas approprié pour lui.

Si mon enfant fait beaucoup de crises ou au contraire est très réservé et a peu d’initiative, je peux aussi me poser la question: « suis-je trop contrôlant ?  Quel espace de liberté est-ce que je laisse à mon enfant? Est-ce que je m’efforce à lui faire respecter toute une série de principes? Ai-je des peurs du jugement d’autrui qui me font stopper mon enfant dans ses initiatives personnelles ou dans ses jeux et manifestations normales d’enfant? »

  • Dans le rapport à l’enfant, s’adresser à lui avec le même respect que j’aurai pour un invité ou un enfant invité.

Par exemple: au lieu de surgir et d’annoncer à notre enfant qui est au beau milieu d’une activité : « on y va, va mettre ta veste et tes chaussures, on a rendez-vous », entrez dans la chambre de votre enfant, intéressez-vous à ce qu’il est en train de faire. Dites-lui que dans 5 minutes, ce sera l’heure de partir au rendez-vous et demandez-lui si se sera ok pour lui d’interrompre un moment cette activité. L’enfant se sentira respecté et pris en compte et ne perdra pas son pouvoir personnel. On peut procéder de même pour venir manger etc.

Prévenir le sentiment de perte de pouvoir personnel ne signifie pas renoncer aux règles de vivre ensemble, ni de se sentir coupable si nous avons fait un choix qui ne prenait pas en compte l’enfant. Une fois que l’on s’en aperçoit, on peut s’excuser et mettre l’évènement en mot: « On avait dit que je prenais ta trotinette et je l’ai oubliée ». On reconnaît empathiquement la frustration de l’enfant afin qu’il se sente compris, mais on n’en fait pas un drame, car alors on enseignerait à l’enfant qu’il n’a pas la force et les ressources émotionnelles pour digérer la frustration. C’est notre présence calme et bienveillante qui lui donnera le soutien à l’enfant pour faire ce travail intérieur même si extérieurement cela passe par des pleurs, une crise ou des insultes.

De même, on modèle l’environnement qui est modelable mais on respecte le principe de réalité: je ne vais pas peindre le ciel en vert pour mon enfant s’il ne l’aime pas bleu. Si j’ai oublié les lunettes de piscine, je ne vais pas reprendre la voiture et les rechercher à la maison. En effet, si je le fait, le message que je donne à mon enfant est qu’il n’a pas la force de faire face à des imprévus. Un enfant peut faire aussi beaucoup de crises, car on ne lui a pas appris à gérer les limitations normales de la vie en voulant à tout pris lui éviter de telles expériences en répondant à tous ses désirs.

Si c’est difficile pour moi, parent, d’accepter la frustration de mon enfant ou d’avoir peur qu’il souffre, peut-être faut-il que je fasse un travail pour voir d’ou cela vient dans mon histoire.

Ci-dessous des ouvrages complémentaires donnant d’autres outils de compréhension et de prise de conscience

Parents efficaces, une autre écoute de l’enfant de Dr Thomas Gordon
La Bible de la méthode sans perdant. Comment sortir des références dans lesquelles la plupart d’entre nous avons grandi, c’est à dire soit le parent gagne et l’enfant perd (méthode autoritaire), soit l’enfant gagne et le parent perd (méthode permissive). Dans les 2 cas, les besoins d’un parti ne sont pas pris en compte et cela génère beaucoup de frustration et de colère. La méthode sans perdant ou « win-win » en anglais permet que les besoins de chacun soient pris en compte.

Votre guide pour une famille plus heureuse de Adele Faber et Elaine Mazlish édition auxéditionsduphare
Un livre frais, drôle, intéressant et déculpabilisant de deux mères qui apprennent à utiliser leur nouvelles habiletés.
Leur échecs, leur doutes, leur émerveillement et des cas d’enfants et de familles qui permettent de reconnaître des situations que nous pensions être les seuls à vivre.

Frères et soeurs sans rivalité de Adele Faber et Elaine Mazlish auxéditionsduphare

  • Aider les enfants à exprimer leur sentiments envers les autres sans faire de tort
  • Etre juste sans donner également
  • Promouvoir la coopération plutôt que la compétition
  • Aider les « bourreaux » et les « victimes »
  • Réduire la colère et motiver les frères et soeur en conflit à trouver des solutions à leurs problèmes

Etre le parent que vous avez toujours voulu être de Adele Faber et Elaine Mazlish auxéditionsduphare
Le résumé des habiletés et outils décrits dans Parler pour que les enfants écoutent. Très pratique à avoir sous la main.
Un bon complément à Parents efficaces de Thomas Gordon, car il donne des outils et phrases concrêtes à utiliser.
Faire face aux fortes émotions de vos enfants

  • Mettre des limites fermes tout en maintenant un climat d’ouverture
  • Exprimer votre colère sans blesser
  • Susciter le désir de coopérer chez vos enfants
  • Résoudre les conflits familiaux dans une atmosphère de calme
  • Utiliser des alternatives à la punition

Parents respectueux, enfants respectueux de Sura Hart et Victoria Kindle Hodson

Pour pratiquer la méthode « win-win » il faut avoir intégré que l’humain a toute une série de besoins primaires ⇒ (en plus des besoins du corps) qui sont non négociables. 
Ce livre-ci traite de la communication non violente au sein de la famille.Il permet  de prendre conscience de nos besoins non-négociables, de notre droit à agir de sorte à ce qu’ils soient remplis et du fait qu’il est possible de le faire sans écraser l’autre. Cette toute dernière notion est aussi développée dans les autres livres présentés ici. Voir Communication Non Violente ⇒ 

La relation à votre enfant reste-t’elle difficile, malgré l’application des 4 premiers ouvrages et un travail thérapeutique pour lui et pour vous? Peut-être cet ouvrage bien documenté vous donnera-t’il une piste: 

L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir de Jeanne Siaud-Facchin édition Odile jacob
Les enfants surdoués ne sont pas les petits prodiges que l’on croit. Ce ne sont pas des êtres pour qui tout est plus facile, mais au contraire, des enfants fragiles que leur différence rend plus vulnérable.

Enfant surdoué, enfant en danger, pourrait-on presque dire. Véritable éponge émotionnelle, l’enfant surdoué ne connaît pas l’insouciance qu’on prête habituellement aux jeunes années : il comprend tout, il est « branché » en permanence sur les gens, leurs émotions et le monde qui l’entoure. 

Son hyper-réceptivité le conduit à percevoir plus que les autres les bruits, les odeurs et les informations visuelles qui sont pour lui une source permanence de vigilance. 

Il lui est plus difficile de construire son identité, car comment pourrait-il s’identifier à ces autres enfants qui ne lui ressemblent pas, à ces parents dont il perçoit toutes les failles, les angoisses, et dont il n’a pas toujours l’impression qu’ils peuvent le protéger. Il connaît, plus que les autres enfants, la peur et l’anxiété. 

Pourtant, si les parents et les enseignants savent le comprendre, alors il saura s’épanouir et mettre à profit les immenses richesses de sa personnalité et de ses capacités. Ce livre pratique a pour but de les guider dans le dépistage de cette « sur-efficience mentale et émotionnelle » et à adopter un fonctionnement qui les sécurise . 

Une chose essentielle à savoir sur les enfants hypersensibles ou HP: toutes leurs réactions et comportements vus comme négatives par l’adultes, sont le signe d’un événement, d’une phrase prononcées, d’une pensée surgie dans l’esprit de l’enfant, d’une frustration, etc. générateurs d’une INSÉCURITÉ.

Avoir ceci en conscience, peut aider à l’adulte à agir de manière posée, stabilisante, créative et non réactive.

Chez ces enfants, la punition n’a généralement pas d’effet, à part celle d’augmenter l’insécurité et donc la tension. Les approches d’ancrage positif sont plus porteurs. Renforcez un comportement adapté en exprimant comment celui-ci est agréable pour vous et en reconnaissant son effort de prendre en compte vos demandes.

Il est aussi intéressant de savoir que souvent chez les filles où chez des garçons plus ‘doux’, les caractéristiques décrites dans l’ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin-Facchin sont beaucoup plus subtiles. En effet ces enfants ont beaucoup plus tendance à se sur-adapter à l’environnement et à ne pas créer de vagues. En effet, archaïquement, le côté féminin est celui qui est lié à la vie communautaire, qui passe le plus de temps dans le clan et qui est responsable de la cohésion du clan, donc de l’aplanissement des différents (contrairement au côté masculin qui part explorer à l’extérieur). Leur souffrance est alors beaucoup plus intériorisées mais avec tout autant d’insécurité et de ‘rejet de soi’ ou ‘jugement de soi’ ou ‘dévalorisation’.

Peut-être adhérez-vous aux principes d’éducation positive, mais votre enfant est très difficile et vous n’avez pas encore assez avancé dans votre travail de guérison personnelle pour supporter et appliquer les principes d’éducation positive? La méthode ci-dessous peut vous fournir une soupape en attendant d’avoir les capacités émotionnelles de ne plus être dans la réaction face à votre enfant. À ce moment vous pourrez abandonner ce child coaching. Cette approche n’a de réel sens que si elle est transitoire.