Séance Métakiné, Kinésiologie et thérapies associées
Déroulement d’une séance
Après avoir exposé ce qui vous amène, la séance se fait dans un état de relaxation complet. Nous nous mettons à l’écoute des noeuds énergétiques, c’est à dire à l’écoute, par le ressenti, de ce qui en vous, de manière souvent très inconsciente, s’est mis en résistance et provoque la difficulté/problématique que vous rencontrez.
Cela se fait de manière très simple. Nous nous mettons à l’écoute de notre ressenti pour avoir accès aux informations de votre système. Je les mets en mots et j’utilise le testing neuro-musculaire de la kinésiologie pour vérifier la validité de l’information ressentie. L’information peut passer à travers mes ressentis ou les vôtres. Vous pouvez à tout moment avoir un ressenti, une intuition, un mot qui vous traverse, un événement qui vous revient en mémoire et nous le testons pour valider cette piste.
À l’aide du testing, j’interroge votre système sur l’équilibration qui lui convient le mieux dans l’instant pour lâcher le blocage.
La part de vous qui s’est figée est ensuite reconnue, entendue, accueillie. Cet accueil se fait dans un climat de non-jugement total qui permet à cette part de s’ouvrir et d’avoir à nouveau accès au flux de vie qui apporte la solution.
Parfois l’équilibration se fait de manière spontanée. La présence d’un espace d’ouverture, de non-jugement et de confiance en vos propres capacités d’auto-guérison invite votre énergie de guérison à se déployer spontanément.
La séance se termine quand tout ce qui était prêt à être vu et accessible lors de la séance à pu être accueilli et intégré.
L’évolution de ma pratique
Au départ, les divers outils de la kinésiologie et de la Métakinébiologie étaient ma base pour procéder à la mise en conscience et à l’équilibration des blocages. Je me suis ensuite formées à d’autres approches qui sont venues enrichir ma pratique.
Actuellement le fil conducteur de mes séances est toujours inspiré des mêmes étapes pour installer un espace propice à la guérison, accéder à l’information et à accueillir ce qui se présente. Par contre, les outils mis à disposition par ces diverses techniques thérapeutiques ne sont plus nécessaires pour accéder à l’information et à l’équilibrage.
Ce n’est pas que je ne veuille plus les utiliser. Mon protocole de travail permet à tout instant, s’ils étaient nécessaires, que le test neuromusculaire le signale. Mais force est de constater qu’ils ne sont plus demandés. L’intuition et l’équilibration spontanée les ont remplacés.
Cela permet un travail très riche tout en étant d’une plus grande simplicité, avec un accès à une énergie de transformation qui équilibre plusieurs dimensions de l’être simultanément.
La guérison
Pourquoi y a-t’il blocage?
Il y a blocage car il y a (ou il y a eu pour d’autres personnes dont nous portons la mémoire) rétention de l’émotion. Rétention de l’émotion par peur de souffrir en la sentant complètement, peur de souffrir en étant replongé dans la mémoire de la situation-cause qui générerait à nouveau des pensées nourrissant l’émotion.
La guérison des parties blessées en nous se fait tout naturellement au travers du processus reconnaître, accepter et accueillir.
Reconnaître c’est simplement sentir ou avoir conscience dans le corps ou dans le subtil de ce qui est là. Le fait d’être dans une attitude d’ouverture, prêt et d’accord de sentir ce qui est là, permet de laisser émerger le ressenti, l’émotion, la vibration bloquée. Ça ne passe pas forcément par une compréhension et une prise de conscience mentale, c’est plus de l’ordre du ressenti subtil, de l’intuition ou d’une émotion.
Accepter c’est ne pas se bloquer, ne pas se couper du ressenti subtil quand il émerge. Accepter ce qui est sans lutter pour que ce soit autrement. Cela permet à ce qui était bloqué de se déployer.
Accueillir c’est faire une place à ce qui est avec amour sans vouloir que ça change. Comme on accueillerait dans ses bras un enfant qui pleure, juste tel qu’il est dans sa tristesse, sans vouloir qu’il se console. C’est l’accueil de la tristesse dans un amour inconditionnel. C’est une des raisons pour laquelle on utilise le terme accueillir l’enfant intérieur en développement personnel.
Quand on accueille dans cet amour inconditionnel, la vibration se transforme et devient une énergie nous ouvre et nous expend toujours plus. On entre dans un champ de guérison multidimensionnel.
Pourquoi une chose si simple en apparence est-elle si difficile?
Parce que cela demande de lâcher prise.
Lâcher prise ce n’est pas “ok, je lâche ma colère” ou “ok, je lâche ce mauvais souvenir, c’est du passé” Ceci équivaudrait à enterrer encore plus profond l’émotion et à mettre une couche de déni par dessus. C’est pour cette raison que nous ne pouvons pas lâcher comme ça, mentalement ou que nous nous trompons nous-même en disant “j’ai accepté”. Il ne faut pas confondre résignation et accueil – déni et paix intérieure.
Lâcher prise veut dire en réalité: lâcher prise à lutter contre l’émotion, lâcher prise à la résistance à accueillir ce qui se passe en nous.
Qui met et nourrit cette résistance?
Le système de survie. Il ne veut pas sentir cette émotion, car cette émotion le renvoie à une situation qu’il juge néfaste pour nous.
(Il est aussi appelé l’ego / le personnage / le mental dans d’autres littératures). J’aime le terme système de survie, car c’est ce qu’il est en réalité et cela montre mieux qu’il n’a rien de ‘méchant’, mais veut nous préserver coûte que coûte. Le seul problème étant qu’il est sur la base de la peur et que sa protection est de fermer – cela laisse pourrir les choses – et nous enfermer – dans l’illusion du passé et de ses concepts limités, pas de place pour du neuf.
Pourtant une émotion accueillie ne fait pas mal, c’est la rétention, la peur de l’émotion, la non-acceptation de ce qui est qui fait mal psychiquement et physiquement.
Cela peut faire peur de se dire que pour libérer, il faut sentir. Mais en séance, on ne souffre pas. Un champ d’ouverture, de sécurité, d’accueil est présent qui induit naturellement un lâcher prise du système de survie. Comme il est à l’arrêt, il n’y a rien de violent ou de pénible. Ce qui est présent est simplement observé et accueilli dans un espace de paix. Tout est fluide.
Combien de séances?
Le nombre de séances dont vous aurez besoin pour avancer sur votre chemin et transformer votre problématique ne peut pas vraiment être déterminée à l’avance.
Si vous avez l’habitude du travail sur soi, 1 à 3 séances peuvent suffire selon le sujet avec lequel vous venez.
Si c’est la première fois que vous faites ce genre de travail ou si vous voulez vraiment avancer dans une problématique qui vous poursuit depuis longtemps, je vous conseille de vous accorder plusieurs séances (5-6) pour vous donner la possibilité de sentir les changements en profondeur et commencer à vous ouvrir à une nouvelle vision. Après ce travail initial, vous serez en mesure de sentir de fois en fois ce qu’il vous faut: – reprendre un rendez-vous directement à la fin de la séance en sentant quel temps d’intégration il vous faut entre deux; – intégrer ce qui s’est fait en séance et reprendre rendez-vous plus tard si vous en sentez le besoin.
Si vous êtes pris dans des environnements relationnels difficiles ou toxiques, il peut être intéressant de répartir le travail sur une plus longue période, avec quelques séances rapprochées au début, le nombres dont vous avez besoin pour reprendre confiance en vous et sortir de la confusion, puis de les espacer d’un ou deux mois comme des séances de soutien.
Les enfants sont souvent très rapides à débloquer les choses et à retrouver leur équilibre si cela les concerne exclusivement eux (2-3 séances). Par contre si ils portent un symptôme pour les parents ou pour le système, il est intéressant après quelques séances avec l’enfant que la systémique familiale soit travaillée avec un des parents.
Les outils thérapeutiques d’équilibration à la base de ma pratique