Scolarité / Apprentissages

Scolarité / Apprentissages

Difficultés d’apprentissage

  • maths
  • lecture
  • grammaire
  • mémoire
  • dyslexie
  • concentration
  • comportement (timidité, agitation)
  • organisation
  • démotivation
  • s’exprimer à voix haute
  • stress aux tests et examens

On distingue quatre sources pour les difficultés scolaires :

  1. Les habitudes de fonctionnement du cerveau, coordination entre les deux hémisphères qui se travaille à travers les exercices de Brain Gym
  2. Les sources émotionnelles
    • Une situation vécue par l’enfant au présent: difficulté relationnelle à l’école, stress dans la vie privée.
    • Une situation antérieure vécue par l’enfant.
    • Une situation que l’enfant porte pour quelqu’un:
      • Mon père a fait faillite car il n’avait pas assez d’argent comptant à cause de trop nombreuses factures de clients impayées -> je ne peux pas passer à l’abstraction (facture=argent virtuel) et je ne peux compter que sur mes doigts
      • Je ne peux pas lire fluidement car dans sa vie, mon père a reçu une lettre dont le contenu aurait pu faire basculer son avenir. Mon cerveau a peur d’apprendre par la lecture une très mauvaise nouvelle.

Ces deux sources sont souvent étroitement liés et travaillées ensemble en séance.

3. Une troisième source à envisager pourrait être un fonctionnement différent au niveau des sens et du fonctionnement cérébral. Le travail en cabinet sera le même qu’avec un autre enfant. Rééquilibrer tout ce qui provient de peurs et de traumas vécus ou hérités afin que la charge stressante diminue.

  • Asperger
  • HP, surdoué ou pourrait-on dire, plus justement, un fonctionnement mental et sensoriel sur-efficient. Je vous conseille la lecture de l’ouvrage ci-dessous si vous avez des doutes. 

Voir ⇒ L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir de Jeanne Siaud-Facchin
Les enfants surdoués ne sont pas les petits prodiges que l’on croit. Ce ne sont pas des êtres pour qui tout est plus facile, mais au contraire, des enfants fragiles que leur différence rend plus vulnérable.

Enfant surdoué, enfant en danger, pourrait-on presque dire. Véritable éponge émotionnelle, l’enfant surdoué ne connaît pas l’insouciance qu’on prête habituellement aux jeunes années : il comprend tout, il est « branché » en permanence sur les gens, leurs émotions et le monde qui l’entoure. 

Son hyper-réceptivité le conduit à percevoir plus que les autres les bruits, les odeurs et les informations visuelles qui sont pour lui une source permanence de vigilance. 

Il lui est plus difficile de construire son identité, car comment pourrait-il s’identifier à ces autres enfants qui ne lui ressemblent pas, à ces parents dont il perçoit toutes les failles, les angoisses, et dont il n’a pas toujours l’impression qu’ils peuvent le protéger. Il connaît, plus que les autres enfants, la peur et l’anxiété. 

Pourtant, si les parents et les enseignants savent le comprendre, alors il saura s’épanouir et mettre à profit les immenses richesses de sa personnalité et de ses capacités. Ce livre pratique a pour but de les guider dans le dépistage de cette « sur-efficience mentale et émotionnelle » et à adopter un fonctionnement qui les sécurise. 

4. Une quatrième source, le mode d’apprentissage proposé par l’école non adapté au mode d’apprentissage naturel de l’humain.

En résumé, le mode naturel d’apprentissage de l’humain est celui qu’il a utilisé pour apprendre à parler et à marcher. C’est à dire qu’est en lui, un système hyper performant pour développer les aptitudes qui lui permettront de vivre dans l’environnement dans lequel il est né.

Ce système trouve son carburant dans l’intérêt, le désir, la curiosité, le rythme de l’enfant, l’organisation dans un sens logique de ses apprentissages et de leurs priorités les uns par rapport aux autres, et par dessus tout le SENS de cet apprentissage.

L’apprentissage de compétences est un mécanisme généré et soutenu par la vie, une énergie toujours en mouvement, qui construit chaque apprentissage à partir du précédent, dans une logique concrète, vivante et non décidé par logique mentale.

Les apprentissages proposés à l’école sortent d’une programmation mentale, intellectuelle et conceptualisée, qui n’a donc pas de sens pour l’enfant vu que l’apprentissage est la plupart proposé hors de tout contexte. Ça n’a pas de SENS pour le système de l’enfant.

Certain enfants s’adaptent bien. Ce sont les enfants pour qui il est hyper important de plaire et d’être aimés avant tout.

Pour d’autre, le non respect de leur rythme et de leur intérêt est un STRESS plus grand que celui de plaire, donc il ont plus de difficultés à s’adapter. Leur cerveau peut tout simplement REFUSER d’apprendre.

Voir les découvertes récentes des neuro-sciences

Pour aller plus loin : Libre pour apprendre de Peter Gray