Une piste à explorer…
La relation à votre enfant reste-t’elle difficile, malgré l’application des 4 premiers ouvrages et un travail thérapeutique pour lui et pour vous? Peut-être cet ouvrage bien documenté vous donnera-t’il une piste:
L’enfant surdoué, l’aider à grandir, l’aider à réussir de Jeanne Siaud-Facchin édition Odile jacob.
Si vous vous intéressez à cet aspect, je vous encourage à lire cet ouvrage, très bien documenté, très ‘scientifique’ écrit par la clinicienne spécialiste des enfants HP en France. Ce livre donne aussi des pistes sur comment accompagner ces enfants au quotidien.
Les enfants surdoués ne sont pas les petits prodiges que l’on croit. Ce ne sont pas des êtres pour qui tout est plus facile, mais au contraire, des enfants fragiles que leur différence rend plus vulnérable.
Enfant surdoué, enfant en danger, pourrait-on presque dire. Véritable éponge émotionnelle, l’enfant surdoué ne connaît pas l’insouciance qu’on prête habituellement aux jeunes années : il comprend tout, il est « branché » en permanence sur les gens, leurs émotions et le monde qui l’entoure.
Son hyper-réceptivité le conduit à percevoir plus que les autres les bruits, les odeurs et les informations visuelles qui sont pour lui une source permanence de vigilance.
Il lui est plus difficile de construire son identité, car comment pourrait-il s’identifier à ces autres enfants qui ne lui ressemblent pas, à ces parents dont il perçoit toutes les failles, les angoisses, et dont il n’a pas toujours l’impression qu’ils peuvent le protéger. Il connaît, plus que les autres enfants, la peur et l’anxiété.
Pourtant si les parents et les enseignants savent le comprendre, alors il saura s’épanouir et mettre à profit les immenses richesses de sa personnalité et de ses capacités. Ce livre pratique a pour but de les guider dans le dépistage de cette « sur-efficience mentale et émotionnelle » et à adopter un fonctionnement qui les sécurise.
L’enfant surdoué de Jeanne Siaud-Facchin
Une chose essentielle à savoir sur les enfants hypersensibles ou hp: TOUTES leurs réactions et comportements vus comme négatives par l’adultes, sont le signe d’un événement, d’une phrase prononcées, d’une pensée surgie dans l’esprit de l’enfant, d’une frustration, etc. générateurs d’une INSÉCURITÉ.
Avoir ceci en conscience, peut aider à l’adulte à agir de manière posée, stabilisante, créative et non réactive.
Chez ces enfants, la punition n’a généralement pas d’effet, à part celle d’augmenter l’insécurité et donc la tension. Les approches d’ancrage positif sont plus porteurs. Renforcez un comportement adapté en exprimant comment celui-ci est agréable pour vous et en reconnaissant son effort de prendre en compte vos demandes.
Il est aussi intéressant de savoir que souvent chez les filles où chez des garçons plus ‘doux’, les caractéristiques décrites dans l’ouvrage de Jeanne Siaud-Facchin-Facchin sont beaucoup plus subtiles. En effet ces enfants ont beaucoup plus tendance à se sur-adapter à l’environnement et à ne pas créer de vagues. En effet, archaïquement, le côté féminin est celui qui est lié à la vie communautaire, qui passe le plus de temps dans le clan et qui est responsable de la cohésion du clan, donc de l’aplanissement des différents (contrairement au côté masculin qui part explorer à l’extérieur). Leur souffrance est alors beaucoup plus intériorisées mais avec tout autant d’insécurité et de ‘rejet de soi’ ou ‘jugement de soi’ ou ‘dévalorisation’.