Comment déprogrammer ?

Comment déprogrammer ?

Comment s’en sortir, comment déprogrammer ?

Qu’est-ce que le travail sur soi modifie ?

Pour comprendre, on pourrait dire qu’il y a 2 parties en nous:

1. La partie de nos aspirations profondes, le Coeur, qui nous sommes vraiment :
L’aspiration profonde est liée au Coeur. C’est qui nous serions, comment nous nous sentirions et ce que nous ferions sans être dirigés par nos traumas et sans être influencés par notre système de pensée. C’est notre Être illimité ou le Coeur.

2. La partie en mode survie qui dicte nos comportements à partir de nos mémoires et de nos croyances, la Personnalité, le véhicule humain:
Les réactions instinctives et inconscientes sont liées au corps, à son système de survie et aux mémoires qu’il transporte.

La plupart du temps, nos choix et nos comportements sont dictés par des programmes de survie inconscients. Nous n’exprimons donc pas qui nous sommes vraiment, mais nous exprimons la résultante de tous ces programmes. Or la plupart de ces programmes ne sont plus utiles, vu que soit la situation dangereuse ou blessante n’existe plus ou existe encore mais que nous sommes devenus adultes avec les ressources pour ne plus y être soumis. Donc nous adaptons en permanence notre comportement à des situations ou positions qui n’existent plus dans le présent. De plus nos pensées, notre vision du monde et notre appréhension du futur sont influencées par ce passé. Ces programmes et modes de pensée deviennent donc des chaînes.

Le travail consiste à faire tomber ces programmes un à un, pour que notre corps ne vive plus dans la peur et ne perde plus d’énergie en se protégeant contre des situations fantômes et en nous empêchant de vivre nos aspirations profondes sous prétexte d’un potentiel danger.
Quand les programmes ont été transformés, on peut sentir ce qu’on veut vraiment et le faire sans que le système de survie nous mette des bâtons dans les roues. C’est pour cette raison que l’on parle dans diverses traditions spirituelles de ‘retrouver sa liberté’.

J’ai fais médecine pour plaire à mes parents. Je lâche le programme de survie ‘ plaire à ses parents pour ne pas être abandonné ou rejeté’ , car pour mon système, je ne peux survivre hors du clan. Maintenant, je peux vraiment sentir pour moi: est-ce que mon aspiration profonde est médecine ou autre chose? Et je peux refaire mon choix. Je peux continuer médecine car cela me correspond mais libéré d’un poids, ou me réorienter.

Je suis très généreuse et j’aide les gens. Cela pourrait paraître génial. Mais si je creuse, je m’aperçois que c’est mon système de survie qui me force à le faire, car par exemple, j’ai vécu avec un parent qui ne m’accordait de l’attention que quand je répondais à ses désirs. Après un travail thérapeutique, mes impulsions à aider viendront du Coeur et je saurai distinguer les gens qui veulent être aidés pour éviter de prendre la responsabilité d’eux-même et qui pompent mon énergie, de ceux qui utilisent mon aide pour vraiment avancer.

À quel niveau cela agit-il ?

D’après plusieurs études, dont l’une menée par le CHUG  de Genève, les traumatismes sont enregistrés dans la gaine épigénétique de l’ADN, sous forme d’une sorte de cicatrice. Les chercheurs ont constaté qu’après un travail thérapeutique approprié la trace de la cicatrice disparaissait et que les cellules se réorganisaient.

En énergétique, les mémoires et traumas sont vus sous formes de perturbations dans l’aura. Après le travail thérapeutique, l’aura est rééquilibré et l’énergie circule fluidement.

Sur cette base, on peut dire que le travail ne consiste pas à apprendre à vivre avec le problème et à le surmonter, mais à vraiment l’effacer. Certains parlent de réinformation cellulaire.

Dans la vie de tous les jours, après un tel travail, on pourra constater qu’on ne réagit plus du tout de la même manière qu’auparavant ou même que l’on est plus du tout touché et complètement en paix par rapport à une situation qui nous déstabilisait auparavant.

Par quel phénomène se produit la transformation ou la réinformation ?  L’explication donnée par les neuro-sciences

Le travail ne passe pas par le mental, car il faut justement pouvoir dépasser le mental. Or le mental ne peut se dépasser par lui-même. Dans ce sens, on n’utilise pas l’auto-persuasion mentale, mais on passe par l’expérience d’un nouveau ressenti qui ancre une nouvelle réalité à laquelle le mental peut donc croire et se rattacher.

Le Dr en neuro-science, Joe Dispenza, Placebo & Neuroscience ⇒ explique ce qui se passe dans l’être humain et comment s’en libérer de la manière suivante :
Dû au développement de son cerveau, l’humain pense en continu. Il a environ 60’000 pensées par jour mais il n’est conscient que de 200 pensées.
Le fait que l’humain pense en continu, n’est pas en soi le problème. Le problème est quand nous croyons une pensée qui génère du stress ou une limitation et pire si nous n’en sommes pas conscients.
La plupart du temps, nous ne faisons pas la différence entre notre pensée et la réalité.

Pourquoi?

Parce que, quand nous pensons et que cette pensée nous touche, notre système commence à sécréter des hormones qui créent une émotion et un ressenti.
Cette émotion et ce ressenti sont réels, eux. Il y a réellement une information chimique et une sensation physique.
La conséquence est que, du coup, comme nous ressentons concrètement une émotion, nous croyons que nous avons raison de penser ce que nous pensons, et que la pensée qui génère ce ressenti a de la valeur et reflète la réalité.

Quelqu’un fait quelque chose qui fait qu’on se sent trahi. Pourquoi nous SENTONS-nous trahi?
Parce que nous avons une sensation physique dans le corps d’être trahi, qui peut même faire mal physiquement.
Pourquoi? Parce que la pensée interprétative ‘Il m’a trahi’ génère un message chimique dans le corps qui nous donne la sensation physique d’être trahi.
Comme la réalité de notre ressenti nous fait sentir trahi, notre cerveau, qui analyse en permanence ce qui se passe dans le corps, en déduit que nous avons réellement été trahi et que c’est l’interprétation vraie de la réalité extérieure.
Nous nous enfermons de la même manière avec des pensées à propos de nous-même: je ne vaut rien…je ne mérite pas….je suis incapable…je n’ai pas de chance…c’est pas pour moi.

C’est le début de la boucle qui s’alimente elle-même, nous devenons persuadé par la réalité de notre sensation intérieure, et nous commençons à souffrir émotionnellement, psychiquement et physiquement de notre propre pensée interprétative.
Le problème est que, très vite, nous n’arrivons plus à penser différemment et à voir les choses sous un autre angle. Nous nous sommes enfermé dans notre propre souffrance, d’autant plus que la pensée est devenue automatique et que nous n’avons plus conscience de ce que nous pensons (croyances inconscientes sous-jacentes d’une émotion).
En effet, nos cellules vont se modifier pour recevoir ces substances chimiques des émotions. Les cellules vont augmenter, sur leur membrane, les récepteurs à ces substances. S’il y a substances, il faut bien les recevoir. Or quand une cellule développe des récepteurs, elle devient demandeuse de la substance. C’est le principe de l’addiction. Ce phénomène va commencer à influencer nos pensées et nous allons avoir plus facilement la pensée qui provoque l’émotion qui nourrit ces capteurs.
Nous sommes donc passés d’une pensée, à une émotion, puis à une réalité physique.
À ce moment, le programme (blocage, mémoire, trauma, névrose) est ancré dans le corps et nous nous y identifions : » C’est mon caractère, ma personnalité ». Nous créons ce système pour toute pensée à laquelle nous accordons du crédit.

Nous nous y identifions encore plus quand la pensée initiale n’a pas été pensée et crue par nous, mais par un ancêtre qui nous a passé directement le programme par l’épigénétique. En effet, ces pensées-croyances déclancheuses du processus ne sont pas évidentes comme celle de l’exemple de la trahison ci-dessus, car beaucoup sont subconscientes ou même inconscientes, mais elles sont toutes limitantes, nous forçant à vivre dans du connu et nous empêchant de découvrir d’autres réalités plus épanouissantes.

Comment déprogrammer?

La transformation se passe quand nous allons dans un espace AU-DELÀ du système de pensée et de croyance :
• là où nous contactons qui nous serions sans cette pensée
• là où nous sentons, ressentons qui nous sommes sans la croyance en la pensée.
• là où nous sentons qui nous serions sans l’existence du filtre du mental.

Quand nous contactons ce ressenti, nous sommes dans l’espace où nous sommes en contact avec le Cœur, le Vrai Soi, le Tout, avec ce qui Est, ce qui Est au-delà du mental.

Il y a plusieurs manières d’atteindre cet endroit non imprégné d’aucune émotion stressante. Toutes ces pratiques sont complémentaires.

Le travail que je propose permet de prendre conscience du ressenti lié à l’ancrage cellulaire du trauma et de lâcher la pensée interprétative à l’origine de ce processus limitant. Ce travail permet de libérer les programmes subconscients et inconscients provoqués par:
• des pensées conscientes mais dont on n’arrive pas à se défaire ni à stopper seul l’impact émotionnel
• des pensées répétitives inconscientes
• des pensées liées à des événements dont nous n’avons plus conscience
• des programmes mis en place dans le trangénérationnel mais qui nous provoque des pensées qui ne nous ‘appartiennent pas’
• des programmes lié à l’humanité, à des expériences de l’âme, etc.

Mon approche actuelle s’est développée à partir de différents outils thérapeutiques et au fil de mon expérience avec les personnes que j’ai accompagnées.

Katie Byron travaille avec l’auto-remise en question de nos pensées. C’est un travail simple et très puissant que je vous encourage de pratiquer pour devenir autonome pour transformer tous les pensées conscientes auxquelles vous avez accès et pour soutenir un travail thérapeutique. Vous trouverez toutes les explications sur son site (dans toutes les langues) et des vidéos que je vous encourage de visionner pour comprendre en profondeur son travail. www.thework.com 

Joe Dispenza travaille avec la méditation. L’idée est de plonger en soi, au-delà du mental. À cet endroit, il s’agit de ressentir du bien-être et donc de provoquer une production différente d’hormones → qui vont changer les capteurs des cellules → qui vont influencer nos pensées → qui vont imprimer un nouveau ressenti, donc de nouvelles pensées, de nouveaux choix, de nouveaux comportements qui vont transformer notre vie. Il est nécessaire de méditer régulièrement pour défaire ce qui a été construit pendant des années en nous.
• Conférence: Placebo & Neuroscience ⇒
• Conférence : Faites évoluer votre cerveau (v. française) (v. anglaise)
• Méditation, vous trouverez des méditation guidées par Joe Dispenza sur le web
• Livres dont Rompre avec soi-même.

Les thérapies holistiques, qui prennent l’humain globalement, et qui passent par le corps, permettent de se libérer des programmes incon scients

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